La première chose que j’ai achetée lorsque j’ai emménagé dans mon nouvel appartement a été une belle machine à café Nespresso, pour laquelle j’avais trouvé un bel emplacement et là, elle est devenue un objet de décoration.
Je buvais quelques cafés par jour, en commençant par celui du matin pour le petit déjeuner, un à 10 heures au bureau, certainement un après le déjeuner : bien sûr, je ne voulais pas manquer de terminer un délicieux dîner avec une tasse de café.
Toujours noir et fort ! Ce n’est qu’en Espagne que j’ai apprécié de boire un «cortado», qui est un expresso avec un peu de lait.
J’ai adoré boire du café, j’’adore l’odeur, le goût. J’ai adoré la texture lisse et rugueuse. J’ai adoré l’odeur laissée dans ma bouche, j’ai adoré la mousse sur le dessus. J’ai particulièrement aimé l’énergie que mon café du matin me donnait. J’avais aussi l’impression que j’avais besoin de ce café du matin pour commencer ma journée et être présente et efficace. Après un café, la plupart du temps, je me sentais complète ou du moins je le pensais.
Parfois je buvais plus que 3 ou 4 cafés par jour et là, mon estomac se faisait sentir, des crampes, un état nerveux, pas super.
Alors qu’est-ce qui s’est passé, pourquoi ai-je arrêté de boire du café ?
En décembre dernier, ma fille et moi sommes allées au Brésil rendre visite à mon amie Denise, que j’ai rencontrée lors de mon chemin de Saint-Jacques. En route vers le Brésil, je suis tombée malade et j’ai commencé à avoir de la fièvre. Une fois sur place, j’ai dû rester au lit pendant 2 jours. Pendant ce temps, Denise m’a fait une merveilleuse tisane. Une fois rétablie, nous avons continué à boire du thé, de l’eau ou du jus de fruits pour le petit déjeuner… et pas de café.
Après les vacances, j’ai réalisé que le café ne me manquait nullement. Probablement, et peut-être parce que j’étais malade quand j’ai commencé à ne plus boire de café, je n’ai souffert d’aucun des effets secondaires typiques de l’arrêt brutal de la caféine, ou tout simplement parce que je n’étais pas tellement accro à la caféine. Souvent, les gens se plaignent de maux de tête, de fatigue, d’anxiété ou de difficultés de concentration une fois qu’ils ont cessé de boire du café. Je n’ai rien ressenti.
Nous sommes rentrées chez nous et depuis, je ne bois plus de café. Il m’arrive d’avoir des réactions bizarres de personnes qui me demandent si je veux boire un café, quand je leur dis que je n’en bois plus… plus du tout !? Et non plus du tout. Par contre depuis j’ai :
- un sommeil de meilleure qualité
- un sourire plus sain
- et je me sens plus calme, plus de boule à l’estomac.
Plusieurs fois auparavant, j’avais essayé d’arrêter le café, toujours sans succès. Mais ce voyage au Brésil, le pays par excellence du café, la maladie durant le voyage et le simple fait qu’il n’y avait pas de café autour de moi m’ont aidé à abandonner cette manie à laquelle je me sentais accro au fil des ans. Alors sans anticipation aucune, j’ai tout simplement arrêté. Et aujourd’hui, quel bonheur de ne plus être accro à la caféine, et surtout quelle fierté aussi d’avoir réussi toute seule à stopper quelque chose que je savais mauvais pour moi.
Cela a également boosté ma confiance, être capable de changer délibérément quelque chose, sans aide, de faire quelque chose que je ne pensais pas pouvoir faire c’était tout simplement super gratifiant.
Comme avec la caféine, qu’est-ce que je peux encore arrêter ou changer dans ma vie et surtout qu’est-ce que je ne dois pas continuer à faire juste pour le simple fait de les faire ? Comme moi tu as le pouvoir de remettre en question le statu quo dans ta vie, de réaliser ce qui est bon et moins bon pour toi et de faire quelque chose. Prendre conscience de ces choses qui sont néfastes pour nous comme la caféine ou nos comportements négatifs et les échanger avec des comportements qui ont des effets positifs sur nous et notre entourage. Je peux le faire et tu peux le faire, à tout moment, pas besoin d’attendre la nouvelle année et autre grand évènement
J’adore la citation de Napoléon Hill (un auteur américain, l’un des premiers à écrire sur le développement): « N’attendez pas; le temps ne sera jamais «juste». Je dis: partez de là où vous êtes et travaillez avec tous les outils dont vous disposez à votre commande, et de meilleurs outils seront trouvés au fur et à mesure »
Ce pouvoir du changement est en nous, redécouvrons-le et changeons nos vies, pour le mieux chaque jour !
As-tu déjà décidé d’arrêter quelque chose ou de changer quelque chose dans ta vie ? Et qu’est-ce que cela t’a apporté ?
Sois curieux(se), sois courageux(se), sois audacieux(se) et sois toi-même
J’adorerais me passer du sucre qui est à mon sens bien pire que le café. Mais c’est très compliqué, c’est une dépendance forte et une relation avec la nourriture qui console, qui câline, qui apaise. Je cherche si j’ai été un jour capable d’arrêter quelque chose, eh oui, le lait tout simplement, presque tous les laitages d’ailleurs. ça doit faire 10 ans que je n’en bois plus et ça me manque pas. Les effets bénéfiques sont plus de ballonnement et une meilleure digestion.
Super article Brigitte, des pensées vers toi….
Merci Nathalie pour ton commentaire, et Bravo pour ton arrêt des laitages! je sais pas simple et le sucre c’est compliqué ….. courage tu y arriveras j’en suis sûre